Rhinoplastie conservatrice, évolution à Paris - Dr Liwarek

Rhinoplastie conservatrice ou la rhinoplastie 2.0

La rhinoplastie conservatrice ou Preservation Rhinoplasty (PR) est une technique peu invasive qui repose sur le fait de conserver autant que possible la structure naturelle du nez, en réduisant les reprises chirurgicales.
Il s’agit d’une réelle révolution dans notre pratique quotidienne de la chirurgie du nez, autant esthétique que fonctionnelle. Les suites d’une rhinoplastie conservatrice possèdent l’avantage d’être plus simples. Les résultats sont plus naturels et sans irrégularités.

Qu’est-ce que la rhinoplastie conservatrice ?

La rhinoplastie conservatrice épargne les trois unités structurelles du nez: les cartilages alaires ou de la pointe du nez, le dorsum ou dos du nez et les ligaments du nez (peau et tissus mous).
Il est important de noter que la rhinoplastie conservatrice ne peut s’envisager chez tous nos patients. À titre d’exemple, lorsque la déviation septale est complexe, lorsqu’il s’agit d’une rhinoplastie secondaire (notamment pour redonner un volume au nez), ou encore devant des asymétries et irrégularités du dos du nez, il est préférable de réaliser une rhinoplastie structurelle.

Enveloppe cutanée :

Depuis des décennies, les rhinoplasticiens ont opéré dans un plan de décollement responsable d’oedème postopératoire prolongé avec remaniement tissulaire inflammatoire et cicatriciel. À plus long terme, un affinement de la peau et tissus sous-jacents est également possible, d’où une squelettisation du nez. Par ailleurs, il n’est pas rare de voir ou de revoir des patients opérés il y a plus de 10 ans avec des irrégularités initialement absentes ou des greffes visibles alors qu’elles ne l’étaient pas pendant de nombreuses années. A l’inverse, une analyse anatomique plus fine et l’élaboration de nouveaux instruments permettent de réaliser un décollement dans des plans plus profonds (décollement sous périchondral), ce qui conduit à un temps de cicatrisation réduit avec peu d’oedème et une conservation des tissus à long terme.

Dorsum :

Dans la majorité des rhinoplasties, supprimer une bosse osseuse et/ou cartilagineuse se fait par résection, à l’origine d’un « toit ouvert », ce qui requiert la reconstruction du tiers moyen par des techniques plus ou moins complexes (spreader grafts, spreader flaps…).

À l’inverse, la préservation du dorsum conserve le toit ostéocartilagineux en utilisant des résections de cloison nasale combinée à des ostéotomies. Il s’agit de technique d’impaction respectant les lignes esthétiques. De nouveaux outils comme les instruments ultrasoniques ou motorisés sont d’une aide précieuse et permettent des ostéotomies extrêmement précises. L’os est ainsi remodelé sans être cassé.

L’utilisation de la vidéo endoscopie peropératoire combinée aux instruments motorisés a permis aux chirurgiens du monde entier de proposer des variantes de plus en plus élaborées et adaptées à une multitude de patients. Ces variantes sont analysées aussi bien lors des consultations préopératoires (endoscopie nasale) que lors de la réalisation d’une tomodensitométrie du massif facial ou d’une tomographie numérisée (cone beam).

Une fois les ostéotomies latérales des processus frontaux des maxillaires et l’ostéotomie transverse de la racine du nez effectuées, la résection septale pratiquée, le temps d’impaction (ou « Push down ») permet d’abaisser le dorsum par simple pression contrôlée du doigt, tout en respectant la voûte ostéocartilagineuse. Dans certaines situations, afin de respecter la valve nasale interne qui pourrait être compromise, l’impaction est réalisée après résection d’une baguette osseuse (« Let down »).

Cartilages alaires :

Traditionnellement, le rhinoplasticien modèle une pointe par une combinaison de gestes associant des résections cartilagineuses, des sutures plus ou moins complexes et des greffes de cartilages. Bien que ces résultats puissent être excellents, dans certains cas, des déformations apparaissent avec le temps et imposent des retouches plus ou moins simples. Les techniques de conservation cartilagineuse par des repositionnements et sutures plutôt que par des résections réduisent les risques de retouche. L’ensemble de ces différents temps opératoires peut être aussi bien réalisé par voie externe que par voie endonasale. Il faut cependant préciser que lorsque le chirurgien utilise des instruments piézo (ultrasons), seule la voie ouverte est envisageable à ce jour.

Lorsqu’elle est envisageable (sous réserve de poser les bonnes indications), la rhinoplastie esthétique et fonctionnelle conservatrice présente de nombreux avantages et prévient de la plupart des effets indésirables de la chirurgie à « toit ouvert ».

Quels sont les objectifs de la rhinoplastie conservatrice ?

Les objectifs de la rhinoplastie conservatrice sont de remplacer les techniques de résection par des techniques de conservations et de repositionnement conduisant à des révisions chirurgicales minimales lorsque cela est nécessaire. Il s’agit d’une avancée fondamentale qui nous amène à parler de rhinoplastie 2.0, avec une terminologie toute particulière, en remplacement des termes de « rhinoplastie structurelle » ou de « rhinoplastie de résection ».

Comment se déroule la séance de rhinoplastie conservatrice ?

En amont, une consultation initiale ainsi que des bilans précédent le temps opératoire. Votre praticien s’assure de l’absence de contre-indications à la chirurgie et s’entretient avec vous du résultat désiré.

Une rhinoplastie conservatrice est effectuée sous anesthésie générale, le plus souvent en ambulatoire. Les techniques chirurgicales sont choisies en fonction de la demande du patient. Le Dr Liwarek vous explique les différents détails de l’intervention afin que vous puissiez être informé de chaque étape.

Les suites opératoires d’une rhinoplastie conservatrice

La rhinoplastie conservatrice présente l’avantage d’une récupération assez rapide. Technique peu invasive, le gonflement nasal postopératoire est moindre. Dans la plupart des cas, il est nécessaire de mettre en place une attelle de contention sur le dos du nez qui pourra être retirée au bout du 8ème jour après l’opération. Certaines précautions sont à respecter en postopératoire, telles que l’évitement de toute activité sportive ainsi que le sauna et le hammam durant les premières semaines. Durant une consultation dédiée, le Dr Liwarek prend le temps de vous expliquer en détail les mesures à prendre pour optimiser les suites opératoires.

Prix d’une rhinoplastie conservatrice

Un devis personnalisé vous est remis lors d’une première consultation, après entretien et examen clinique précis.