Comme chirurgien de la face et du cou spécialisé dans le profil, je connais plus que tout autre l’importance du nez sur l’esthétique d’un visage. La rhinoplastie est un motif de consultation très fréquent, avec parfois une souffrance psychologique associée. Franchir le pas de la chirurgie n’est pas une chose aisée pour tout le monde. Aussi, le développement de la rhinoplastie médicale, sans chirurgie ni douleur, permet de proposer une alternative à la chirurgie, économique qui plus est, dès lors que les bonnes indications sont remplies. L’analyse esthétique du nez est une étape essentielle, à la fois pour comprendre les besoins du patient, mais aussi pour voir comment la demande de corrections s’inscrit dans les proportions générales du visage.
Il convient au praticien de dégager des
-anomalies de forme, la principale étant la bosse ostéo-cartilagineuse sur l’arête du nez, ou encore l’angle entre le nez et la lèvre supérieure avec une pointe du nez tombante, notamment lors du sourire. Une injection peut également combler une racine du nez trop creuse ;
-anomalies de volume, par exemple avec des nez trop fins ou trop pointus ; ou bien améliorer une insuffisance de définition de la pointe.
-anomalies de symétrie, comme dans certains nez déviés.
La principale technique de rhinoplastie sans chirurgie est l’injection d’acide hyaluronique. Elle peut être isolée ou s’inscrire dans un remodelage du profil type profiloplastie, sur un nez déjà opéré ou pas.
C’est une rhinoplastie par injection d’un acide hyaluronique plus ou moins volumateur avec un degré de cohésivité à adapter selon l’objectif à atteindre. Le praticien vérifie la faisabilité de cette rhinoplastie d’augmentation, pour remodeler le nez de manière harmonieuse et naturelle. C’est à ce stade que se définissent les limites entre rhinoplasties chirurgicale et médicale.
Comme chirurgien de la face et du cou, je connais parfaitement les résultats à attendre de chaque technique, pour déterminer laquelle est en adéquation ou pas avec les attentes du patient. Ne pas reconnaître les limites d’une rhinoplastie à travers le respect de ses indications, c’est prendre le risque d’une déception.
Que permet de corriger une rhinoplastie médicale :
-une bosse avant tout. Il s’agit en fait d’un camouflage en injectant sur un profil en haut (région céphalique) et en bas (région caudale) de la bosse. Au final, la bosse disparaît et le nez apparaît droit de profil.
-En second lieu, une pointe tombante. Une fois analysée les mécanismes de la chute de la pointe, il existe différentes techniques pour remonter la pointe : à l’aiguille ou à la canule, en soutien au niveau de la columelle ou en renforcement des dômes…
-la régularisation des volumes du nez, type nez trop fin ;
-la correction d’une asymétrie nasale (imperfections ou nez dévié) ce qui permet de remplacer le contouring par fond de teint et pinceau ;
- des caractéristiques ethniques comme remplir un angle nasofrontal et augmenter la hauteur du dorsum.
L’injection de produit volumateur répond en effet à un défi : c’est par définition une rhinoplastie d’augmentation. Elle doit pourtant aboutir à ce que le résultat final conserve un équilibre harmonieux des différentes parties du nez.
Un praticien peut aussi intervenir pour améliorer simplement les effets d’une rhinoplastie chirurgicale insatisfaisante. Il s’agit alors de corriger des imperfections survenues au décours d’une chirurgie, et parfois plus comme une ensellure ou un corbin. L’objectif est alors d’harmoniser les contours, d’atténuer des irrégularités.
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